Le Sillon : visibles et invisibles d’un paysage urbain

Abstract

Evocando el espacio de Estambul bajo los ojos de una periodista francesa, Le Sillon de Valérie Manteau ofrece un paseo por Estambul. En busca de la dimensión sensible de este espacio, nos apoyamos en esta investigación en los conceptos claves de la «geografía literaria», definidos por Michel Collot, para reproducir el «paisaje» estambulí. Éste, anclado en las opre- siones y el olvido impuestos al espacio, repele a los caminantes a la vez que los atrae: abandonan el espacio habiendo dejado allí una parte de sí mismos. Así, el paisaje estambulí se despliega en Le Sillon, que se estructura página a página en la forma en que aparece la ciudad.

Évoquant l’espace stambouliote sous le regard d’une journaliste française, Le Sillon de Valérie Manteau propose un circuit au sein d’Istanbul. C’est en quête de la dimension sensible de cet espace que nous nous appuyons, lors de la présente recherche, sur les concepts clés de « la géographie littéraire », définie par Michel Collot, afin de retracer le « paysage » istanbuliote. Celui-ci, ancré dans les oppressions et les oublis imposés à l’espace, repousse les passants en même temps qu’il les attire : ces derniers le quittent donc tout en y ayant laissé une part d’eux- mêmes. Ainsi tracé, le paysage istanbuliote s’étale dans le Sillon qui se structure de la façon dont la ville apparait.

Evoking the Istanbul space in the eyes of a French journalist, Valérie Manteau’s Le Sillon offers a walk within Istanbul. It is in search of the sensitive dimension of this space that we rely in this research on the key concepts of “literary geography” defined by Michel Collot. In order to retrace the Istanbulite “landscape”. This one, anchored in oppressions and oblivion imposed on space, repels walkers at the same time as it attracts them: they leave the space while having left a part of themselves there. Thus, the Istanbulite landscape is engraved on Le Sillon which is structured in the way the city appears.