La Disparition de la langue française d’Assia Djebar: espaces au féminin, ombres et lumières, ou le tangage entre les langues et le temps
Author
Serrano Mañes, MontserratDate
2018Abstract
La vertiente autoficcional de Assia Djebar es particularmente clara en La Disparition de la langue française. Este trabajo toma como ejes algunos temas que se revelan especialmente atractivos: a partir del protagonista masculino, Berkane, intentamos desbrozar los territorios de la lengua, que se “dice” a partir de horizontes variados. Las lenguas se convierten en territorios femeninos: primero su madre; Marise, la mujer de la otra orilla, tumba de luz; Nadjia, la visitante, sombra y llamada de las raíces. Los paisajes muestran la pérdida progresiva de la lengua del otro, que lleva al silencio, a la desaparición y a la muerte The autofictional side of Assia Djebar is particularly obvious in La Disparition de la langue française. This work is focused on some singularly attractive topics : starting from a male protagonist, Berkane, we intend to clear the linguistic ground that is said to be through diverse horizons. Languages become feminine territories : first her mother ; Marise, the woman from the other river bank, tomb of light ; Nadjia, the visitor, shadow and call from the roots. The landscapes show the progressive loss of the language of the Other, leading to silence, despair and death. Le versant autofictionnel d’Assia Djebar est particulièrement clair dans La Disparition de la langue française. Ce travail est axé sur quelques éléments singulièrement captivants : à partir d’un protagoniste masculin, Berkane, nous défrichons les territoires de la langue, qui se dit à travers plusieurs horizons. Les langues deviennent des territoires féminins : sa mère d’abord ; Marise, la femme de l’autre rive, tombeau de lumière; Nadjia, la visiteuse, ombre et appel des racines. Les paysages montrent la perte progressive de la langue de l’autre, qui mène au silence, à la disparition et à la mort.