André du Bouchet ou l’appartenance à l’air
Author
Salgado Ivanich, CandelaDate
2020Abstract
El presente artículo pretende iniciar una aproximación a la figura del aire en la obra Air perteneciente a André du Bouchet. Este elemento guarda dos significados dentro del poemario para el « yo lírico »: uno más básico, ligado a su condición de agente, y otro que es construido por esta subjetividad en base a las impresiones de carácter perceptivo, motor y kinestésico que de él recoge y que lo terminan convirtiendo en un espacio. Así, « aire » se configura, en este caso, como un sinónimo absoluto de « paisaje », el contenido por excelencia de la obra del poeta francés. El sujeto, entonces, ya no buscará inscribirse dentro de él, sino apropiárselo mediante una serie de operaciones cognitivas ligadas a la percepción y al movimiento que lo dinamizan continuamente. Cet article tente d’initier une approche à la figure de l’air dans le texte Air appar-tenant à André du Bouchet. Cet élément possède deux sens pour le « je lyrique » dans le recueil : un premier sens plus élémentaire, lié à sa condition d’agent, et un autre qui est construit par cette subjectivité en tenant compte des impressions de caractère perceptif, moteur et kinesthésique qu’elle en enregistre à son contact et qui le font devenir un espace. De cette façon, « air » se configure, dans ce cas, comme un synonyme absolu de « paysage », le contenu par excellence chez le poète français. Le sujet ne cherchera plus à s’y inscrire, mais à se l’approprier à travers une série d’opérations cognitives rattachées à la perception et au mouvement qui le dynamisent continuellement The aim of this paper is to initiate an approximation to the figure of the air in André du Bouchet’s Air. In this collection of poems, this element has a double meaning for the lyric I: one more basic, associated to its condition of agent, and other one which is built by this subjectivity in relation to the perceptual, motor and kinaesthetic impressions that he collects from it and that turned the air into a space. In this way, « air » is configured as a total synonym of « landscape », the theme par excellence in the French poet’s work. The subject does not look for being part of it but for appropriating it to himself by means of a series of cognitive operations linked to his movement and perception that constantly revitalize it.