Récit représentatif du «formalisme ludique» robbe-grillétien, Djinn (1981) combine les conventions du roman policier et du roman fantastique autour d'une série d'énigmes indéchiffrables. Cet article analyse le rôle des procédés de dédoublement et de redoublement qui contribuent non seulement au jeu de l'ambigüité perceptive et narrative, mais aussi à la mise en scène d'une aventure à sens multiple: amoureuse, identitaire autant que scripturale.