La femme du Blanc de Muriel Diallo : une quête identitaire polyphonique
Autor
Guzmán-Pérez, Juan JoséFecha
2024Resumen
El artículo analiza la novela La femme du Blanc (2011) de Muriel Diallo desde una
perspectiva polifónica. Se pretende mostrar cómo la narradora, Astaï, mediante la búsqueda de la identidad de su abuela, Beautiful, transmite las voces y los puntos de vista de otras mujeres migrantes en Francia, que se convierten en puntos de anclaje identitarios. La multiplicidad de instancias narrativas pone de manifiesto la pluralidad de dificultades con las que se encuentra la mujer africana contemporánea. Durante su odisea particular, Astaï evoluciona para transformarse en portavoz de sus «hermanas de calle» y de su propio pasado. Al compartir el interior de las «cajas» que ellas abren, las voces y enunciaciones del relato logran reconciliarse con su propia identidad. Cet article analyse le roman La femme du Blanc (2011) de Muriel Diallo selon une
perspective polyphonique. Il vise à montrer comment la narratrice, Astaï, à travers la quête de l’identité de sa grand-mère Beautiful, transmet les voix et les points de vue d’autres femmes
migrantes en France, qui deviennent des points d’ancrage identitaires. La multiplicité des instances narratives témoigne de la pluralité des difficultés rencontrées par la femme africaine contemporaine. Au fil de son « parcours de la combattante », Astaï évolue pour devenir porteparole de ses « sœurs de rue » et de son propre passé. Grâce au partage des « boîtes » qu’elles
ouvrent, les voix et énonciations du récit parviennent à se réconcilier avec leur identité. This article analyses the novel La femme du Blanc (2011) by Muriel Diallo through a polyphonic lens. It aims to demonstrate how the narrator, Astaï, through the quest for the identity of her grandmother Beautiful, conveys the voices and perspectives of other migrant
women in France, who become anchors of identity. The multiplicity of narrative instances reflects the diverse challenges faced by contemporary African women. Throughout her odyssey, Astaï evolves into the spokeswoman for her «street sisters» as well as for her own past. By shar-
ing the «boxes» they open, the voices and enunciations in the story manage to reconcile with their own identity.