Tradición literaria y utopía en las teorías de la novela de René Girard y György Lukács
Autor
Cano Martínez, JoséFecha
2024Resumen
Este artículo traza las semejanzas y diferencias entre la Teoría de la novela de György
Lukács y Mensonge romantique et vérité romanesque, de René Girard, profundizando en el uso
que ambos pensadores hacen de la tradición novelística occidental para pensar la modernidad.
Se señalan como cruciales dos gestos interpretativos compartidos: la selección de una reducida
nómina de novelistas en los que quedaría cifrada la esencia de ese tiempo y la conceptuación
de la obra de Dostoievski como un caso límite en el que la novela se funde con otras formas de
expresión. Se concluye remarcando el peso político de los ensayos analizados, que son una rica
meditación sobre la sociedad moderna en la que reflexión estética, filosofía y política se anudan. Cet article retrace les similitudes et les différences entre La théorie du roman de György Lukács et Mensonge romantique et vérité romanesque de René Girard, en se penchant sur l'utilisation que les deux penseurs font de la tradition romanesque occidentale pour réfléchir à la modernité. Deux gestes interprétatifs communs sont soulignés comme étant cruciaux : la
sélection d'une petite liste de romanciers dans lesquels l'essence de cette époque est encodée, et la conceptualisation de l'œuvre de Dostoïevski comme un cas limite dans lequel le roman fusionne avec d'autres formes d'expression. Il conclut en soulignant le poids politique des essais
analysés, qui constituent une riche méditation sur la société moderne dans laquelle s'entremêlent réflexion esthétique, philosophie et politique. This article traces the similarities and differences between György Lukács’s work The
theory of the novel and René Girard's Mensonge romantique et vérité romanesque, delving into
the use that both thinkers make of the Western novelistic tradition to think about modernity. Two shared interpretative gestures are highlighted as crucial: the selection of a small list of novelists in whom the essence of that time is encoded, and the conceptualisation of
Dostoyevsky's work as a borderline case in which the novel merges with other forms of expression. It concludes by highlighting the political weight of the essays analysed, which are a rich meditation on modern society in which aesthetic reflection, philosophy and politics are
interwoven.