Lorsque le Bien éclot dans le terreau du Mal: figures d’espoir dans le roman Quatrevingt-treize
Autor
Matarneh, MohammedFecha
2019Resumen
Quatrevingt-treize se escribe con urgencia tras la derrota de Francia contra el ejército
prusiano. Esta última novela de Hugo se basa en la observación de una angustia nacional
inmensa. Hugo, fiel a sus ideas, pospone otros proyectos literarios para tratar de devolver a
sus lectores la fe en la posibilidad de un futuro mejor. Este futuro está simbolizado por un
grupo de personajes, en su mayoría débiles en apariencia, pero alrededor de los cuales se anuda y desenreda la trama: no son guerreros, sino tres niños, dos mujeres y un anciano, que
inspirarán a los protagonistas masculinos del libro. En su última novela, el autor denuncia
todas las formas de poder absoluto. Denuncia el Terror de la Revolución, el episodio de la
Commune y todos los crímenes cometidos por el Antiguo Régimen. En esta obra abundan
las fuerzas del mal, así como las representaciones de la violencia, pero para el poeta francés,
solo la paz será el horizonte y la esperanza del pueblo después de la guerra. Para hacer triunfar
la paz, necesitamos otras fuerzas que enfrentan la violencia y que predominan a pesar de la
crueldad de la guerra, son las fuerzas del bien. Este artículo pretende mostrar la efectividad de
estas fuerzas contra las fuerzas del mal que, a primera vista, parecen prevalecer Quatrevingt-treize is written in an urgent way in the aftermath of the defeat of
France against the Prussian army. The inspiration of Hugo’s last novel is an observation of
immense national distress. Hugo postponed other literary projects to grant his readership a
hope for a better future. This future is symbolized by a number of characters, who mostly
look vulnerable, but around which the plot is knotted and interpreted. Those are not warriors, but three children, two women, and an old man, who will inspire the male protagonists
of the story. In his last novel, Hugo condemns all forms of absolute power. He denounces
the Terror of the Revolution, the period of the Commune and all the crimes committed by
the Old Regime. In this testamentary literary work, the forces of evil and their violent shades
largely exist. However, for him, only the peace will make hope for people after war. ingly, for the peace to achieve triumph, there must be other forces that face violence. Thus,
such forces that can achieve the triumph are the forces of good. This article aims to show the
effectiveness of these forces against the forces of evil. Quatrevingt-treize est écrit dans l’urgence, au lendemain de la défaite de la France impériale face à l’armée prussienne. Cet ultime roman hugolien a pour point de départ le constat d’une immense détresse nationale ; fidèle à ses idées, Hugo reporte d’autres projets littéraires pour chercher à redonner à son lectorat la foi en la possibilité d’un avenir meilleur. Cet
avenir est symbolisé par une galerie de personnages pour la plupart faibles en apparence, mais
autour desquels l’intrigue se noue et se dénoue : non des guerriers, mais trois enfants, des
femmes, un vieillard, qui inspireront les protagonistes masculins du livre. L’auteur des Misérables dénonce à travers sa narration toutes les formes de pouvoir absolu. Il s’en prend simultanément à la Terreur de la Révolution, au fanatisme monarchiste et à la répression de la
Commune. Dans cette œuvre testamentaire foisonnent les forces du Mal ainsi que les représentations de la violence, mais le grand poète républicain, figure nationale dès son vivant,
énonce une ultime fois sa conviction optimiste à des lecteurs de nouveau plongés dans la
tourmente politique, à la fin d’un XIXe siècle français qui s’était pourtant déjà illustré par de
nombreux troubles. Pour faire triompher la paix, il faut rechercher d’autres forces que celle
des armes, et Quatrevingt-treize va toutes les rassembler. Cet article vise à montrer l’efficacité
de ces figures face aux forces du mal qui, à première vue, semblent toutefois l’emporter. Il
rend explicite aussi leur lien avec l’actualité de la France vaincue par les Prussiens et déchirée
par le sort que le pouvoir de Thiers réserve aux Communards