Manqué pour le style: el problemático estilo de Balzac y la traducción al español de dos estilemas
Fecha
2019Resumen
En el artículo se analiza, por un lado, la polémica histórica acerca de la consideración
crítica del estilo de Balzac, denostado y reivindicado a lo largo del tiempo. Se ofrece un panorama tanto de las principales opiniones que han cimentado su cuestionada reputación estilística como de las que han intentado desmantelar dicha imagen y se subraya la hipérbole como
macrofigura que explica las principales opciones estilísticas del novelista. Por otro, se reflexiona acerca de cómo tal polémica puede afectar a la traducción al español del estilo balzaquiano mediante ejemplos de la adjetivación y de los neologismos en las tres novelas del llamado “ciclo Vautrin”, compuesto por Le père Goriot, Illusions perdues y Splendeurs et misères
des courtisanes, altamente representativas del conjunto de La Comédie humaine. Se aspira así a
incorporar al extenso campo de los estudios balzaquianos una perspectiva traductológica poco
desarrollada y que se considera necesaria para conseguir traducciones cada vez más ajustadas a
las intenciones estilísticas originales. The paper firstly surveys the historical controversy over Balzac’s style, praised and rejected by critics throughout time, while underlining hyperbole as a relevant figure behind
some of Balzac’s stylistic choices. In a second section, the article deals with the impact of
such controversy on the Spanish translation of Balzac’s style with examples of adjectives and
neologisms taken from the so called “Vautrin cycle”, consisting of Le père Goriot, Illusions
perdues and Splendeurs et misères des courtisanes, highly representative novels of the whole of
La Comédie humaine. The paper ultimately aims at considering translatology as a necessary
perspective, though still undeveloped in Balzac’s studies, for the production of more accurate
translations of Balzac’s original stylistic intentions. L’article présente, d’une part, un panorama sur la controverse critique autour du
style de Balzac, constamment condamné et loué au fil du temps, et souligne l’hyperbole
comme une macrofigure qui justifie quelques-uns des principaux choix stylistiques balzaciens.
D’autre part, on analyse l’incidence de cette polémique sur la traduction en espagnol du style
balzacien, à l’aide d’une sélection d’adjectifs et de néologismes tirés des œuvres Le père Goriot,
Illusions perdues et Splendeurs et misères des courtisanes, les trois romans composant le « cycle
Vautrin », très représentatif de l’ensemble de La Comédie humaine. On aspire ainsi à intégrer
au vaste champ des études balzaciennes une perspective traductologique peu développée mais
nécessaire pour la réalisation de traductions tenant véritablement compte des intentions stylistiques originales.