Entre enracinement et déracinement : la poétique de l’errance au féminin
Fecha
2022Resumen
Este artículo enfoca el tema de la identidad desde una perspectiva transfronteriza. Por
un lado, desenmascara el modo en que el texto Walaande (2010), de Djaïli Amadou Amal,
construye lo femenino en un tercer-espacio, entre las sensibilidades occidental, africana y peul
y, por otro lado, colorea heterogénea e inclusivamente al movimiento feminista, descentrando
la prelación colonial y recentrando la antigua «periferia». Así, en la novela, luchan neutralizándose el aquí y el allí en el seno del yo-femenino para que emerja una identidad femenina trans-
fronteriza. Así, por medio del feminismo decolonial/inclusivo, transparentamos el lugar que
representa vivir en la frontera en la postcolonia y en la estética del «recentramiento» femenino. Le présent article aborde le thème de l’identité dans une perspective transfrontalière.
D’une part, il dévoile comment le texte Walaande (2010) de Djaïli Amadou Amal, construit le
féminin dans un tiers-espace, entre sensibilités occidentale, africaine et peule et, d’autre part,
donne une coloration composite et inclusive au mouvement féministe, en décentrant la pré-
séance coloniale et en recentrant l’ancienne « périphérie ». L’ici et l’ailleurs guerroient donc
aisément au sein du moi-féminin amalien tout en se neutralisant, pour voir émerger une iden-
tité féminine aux relents transfrontaliers. Ainsi, moyennant le féminisme décolonial/inclusif,
nous mettons en surbrillance le relai fondamental qu’habiter la frontière représente dans la
post-colonie et dans l’esthétique du recentrement au féminin. This article looks at identity from a cross-border perspective. On the one hand, it
reveals how the text Walaande (2010) by Djaïli Amadou Amal, constructs the feminine in a third-space, between Western, African and Peul sensitivities and, on the other hand, gives a
composite and inclusive coloration to the feminist movement, by decentring colonial prece-
dence and refocusing the old “periphery”. Here and elsewhere, therefore, fight easily within
the amalian feminine character while neutralizing themselves, to see emerging a feminine iden-
tity with cross-border hints. Thus, through decolonial/inclusive feminism, we highlight the
fundamental relay that inhabiting the border represents in post-colonial and in the aesthetics
of feminine refocusing.